Les récits de vos courses, destinés à donner vos impressions, ressentis, difficultés ou joies rencontrées pendant votre course doivent maintenant être postés sur le forum de bipèdes.
Les récits de vos courses, destinés à donner vos impressions, ressentis, difficultés ou joies rencontrées pendant votre course doivent maintenant être postés sur le forum de bipèdes.
Stéphane B. (dimanche, 08 novembre 2015 15:46)
Aujourd'hui, premier 10km pour moi.
Le mental est là grâce à Jérémy et Patrice ainsi qu'aux conseils des Bipèdes aux entraînements.
Le physique est ce qu'il est, toujours la tendinite au genou droit et une gène au mollet gauche.
Le départ est donné, avec Patrice et Jérémy, nous sommes placés loin par inexpérience.
Le rythme du peloton est supérieur au rythme que je me suis fixé sur les 2 premiers kilomètres.
Je ralenti et laisse partir mes collègues ainsi que le gros du peloton.
Une fois, le rythme trouvé (6 min/km), je repense aux conseils de Xavier sur ma foulée.
C'est impressionnant de voir devant soi autant de coureurs, du coup la motivation est facile à trouver en se fixant de petits objectifs.
Seul bémol, le vent de face sur les lignes droites bien que je garde le même tempo.
Je déroule jusqu'au dernier km, où je decide alors de «lacher les chevaux» et augmente mon rythme à 5.20 min/km.
Résultat, 1H00M58S au chrono officiel, 1H00M07S à la montre, je râle un peu de pas franchir cette barre.
Mais ce n'est qu'un début, il faut être patient.
Vivement la prochaine course sans pépin physique
Encore merci aux coachs (Olivier, Jacques, Moudher, Emmanuel...)
Marie (dimanche, 01 novembre 2015 17:29)
Coucou les Bipèdes;
Aujourd'hui, j'ai fait le 9km du semi des 13 villages dans la Barousse, une superbe course avec une montée magnifique à Saint Bertrand de Comminges, puis descente à Valcabrère et sa mondialement connue basilique du XIeme siècle inscrite au patrimoine de l'UNESCO. Nous avons de la chance de vivre dans ces superbes contrées pyrénéennes.
Et le bouquet final, arrivée dans un charmant petit village de la Barousse, Anla.
En se qui concerne le semi, final grandiose, arrivée à Mauléon Barousse à la Maison des Sources. Pendant toute la matinée, j'en ai pris plein les yeux, couleurs chatoyantes de l'automne, soleil au zénith, le paradis sur terre. Comme quoi, pas besoin d'aller bien loin. En plus super ambiance, des bénévoles géniaux, une organisation au top.
Un grand merci aux Bourrasques Baroussaises ainsi qu'aux maires des 13 villages traversés par la course et à tous les bénévoles et habitants de cette fabuleuse vallée.
A l'année prochaine,
Thierry suite (mercredi, 28 octobre 2015 10:29)
Le marathon c'est d'abord la préparation. Sur les conseils de notre mentor en marathon, Jean-Michel, j'ai travaillé énormément sur la distance environ 80km par semaines.
Mais il me faudra encore travailler pour espérer améliorer mon temps ! Jusqu'au 30km j'ai réussi à respecter les temps de passage pour les 3:45 ( mon objectif pour ce marathon!). Ensuite progressivement j'ai perdu de la puissance. Les deux gels que j'ai pris m'ont mis le bide en vrac ! Plus jamais je n'en reprendrai ! Vers le 40eme j'ai réussi à reprendre un peu de puissance pour espérer finir en moins de 4:00.
Je retiendrai de ce marathon tout d'abord la préparation qui m'a permis de battre tous mes records perso sur 10, semi et marathon. Ensuite les encouragements des bipèdes que j'ai croisé lors de mes sorties. Enfin, les belles sorties avec Benoit, Olivier, Farid, Christophe,...
Enfin, un grand merci à nos coaches d'avoir eu l'idée un jour de créer les Irréductibles Bipèdes sans qui je crois que je n'aurais jamais fait de marathon...
Un très grands bravo aux autres bipèdes pour leurs temps incroyables....
Thierry (mercredi, 28 octobre 2015)
Et de trois...
Troisième marathon et troisième nouvelle expérience! Mon premier c'était la découverte, un vrai bonheur! Mon second j'ai connu la douleur sur 15 km.
Pour mon troisième je voulais absolument finir en dessous des 4:00. ! Je vais donc retenir mon temps réel à 3:59:50 au lieu du 4:00:39 officiel. Pour mon moral c'est mieux!
Farid (lundi, 26 octobre 2015 23:40)
Bonjour à tous.
1er récit et 2eme marathon pour moi. Tout a commencé il y a 2 ans lors de mon 1er marathon terminé après 4h50 dont 1h30 de crampes et d'envie d'arrêter !!!! Ce 1er marathon m'a appris que la course à pied n'est pas qu'un sport individuel en effet au km 30 lorsque j'étais envahi par les crampes Olivier "the coach" m'a rejoint et m'a littéralement interdit d'abandonner !!! Il aurait pu finir 20min plus tôt mais il a préféré finir avec moi donc même si sportivement j'en ai ch... comme jamais, humainement je n'oublierai jamais le coup de main d'Olivier ce jour là. Bref 2 piges après i'm back !!!! Mon objectif était très simple finir dans de bonnes conditions et surtout conjurer la malédiction de ce premier marathon même si j'ai fais 1h34 sur semi cette année je préfère rester cool et puis après avoir passé les 4 dernières semaines de ma préparation à ne faire que 4 ou 5 sorties à cause d'une forte douleur au tendon d'Achille je ne me faisais pas trop d'illusions j'ai même pas mal hésité à m'inscrire sur les conseils de mon docteur. Me voilà au départ et s'en même m'en rendre compte je suis dans le sas des 3h du coup j'ai fait une petite photo histoire de me la peter ! Tout au long dès km je me régule à 11km/h même si naturellement je déroule parfois jusqu'à 12,5km/h, tous les 10km j'envoie une photo à ma femme et mon fils qui n'ont pas pu venir m'encourager. Arrivé au 30eme je me sens bien là où il y a 2 ans j'ai cru "mourir" étant un peu parano je me dis que c'est trop beau pour ne pas arrivé de nouveau du coup je lève le pied et attend "mon heure" ! Je double Thierry sur la fin du parcours puis arrive au jardin des plantes et la de jolies crampes arrivent mais pas de panique j'entend the coach me dire comme il y a 2 ans " il est interdit d'arrêter donc marche un peu et ça va passer" et effectivement ça passe, seul "hic"les pointes au tendon d'Achille qui deviennent de plus en plus aigus. Je finis en moins de 4h alors je sais que c'est pas énorme mais j'ai vraiment apprécié courir ces 4h du début à la fin et ça c'est très important pour moi. Vivement le prochain marathon car j'ai l'impression d'en avoir gardé pas mal sous la pédale. Félicitations à tous pour vos chronos énormes !
François (lundi, 26 octobre 2015 13:00)
Marathon de Toulouse 25/10/2015
Ce 4ème marathon pour moi a bien evidemment commencé par une longue péparation dès cet été.
Paradoxalement, je n'arrivais pas à me fixer d'objectif tant j'étais satisfait de mon temps (3h13) et surtout de mes sensations lors de celui de l'année dernière.
J'ai donc préparé cette course un peu dans l'inconnu, avec de mauvaises sensations en plus.
Petit à petit, au fil des séances et aussi des courses préparatoires, la forme est revenue et l'objectif s'est affiné : ça sera moins de 3h10 et pourquoi pas moins de 3h05 !
Je crois pouvoir dire avec un peu de recul que la prépa a été bonne dans l'ensemble, même si le dernier mois a été moins facile à gérer avec le boulot. J'ai aussi eu du mal à aborder les 15 derniers jours,
partagé entre volonté de me reposer mais aussi d'entretenir de bonnes sensations.
Lors de cette prépa donc et pour la première fois, je me suis aligné sur un semi (à Tournefeuille) pour peaufiner mon allure.
Cette course a été une excellente surprise avec un bon temps mais surtout de super sensations. Ce chrono de 1h24 a été un coup de boost pour la confiance mais aussi un petit coup de "pression".
Et si je me prenais à rêver des 3h00 sur marathon ? Je sais ce que représente cette barre "mythique", je me suis même trouvé un peu présomptueux de viser si haut...
Bref , à l'issu de ce semi, je savais ce que j'allais faire : suivre les meneurs d'allure "3h" et tenir le plus longtemps possible...
Cette année, les conditions de course furent idéales : pas un pet de vent, température agréable.
Je me suis donc placé au départ bien calé derrière les deux meneurs 3h avec la ferme intention de les suivre comme leur ombre...
François (lundi, 26 octobre 2015 12:59)
Marathon de Toulouse 25/10/2015 (suite)
Les kilomètres passent, l'allure reste régulière: environ 14kms/h. Mais je ne me sens pas complètement relaché et lors du passage au semi en 1h30, mes pensées oscillent entre confiance et doute.
Comme l'année dernière, je pense avoir bien géré les ravito avec une hydratation régulière, une alimentation basée sur des gels et cette année en plus des pastilles de sels pour prévenir les crampes.
Sur le parcours, beaucoup de monde, beaucoup d'ambiance. Le groupe avec pour objectif 3h00 reste assez compact jusqu'au semi puis se morcelle peu à peu.
Je surveille ma montre, je trouve que les meneurs sont un ton en dessous, je décide de maintenir le 14kms/h et précède les meneurs de quelques hectomètres.
Jusqu'au 30 ème kilomètre, je suis encore dans les temps. Petit à petit, insensiblement et sans que j'ai la moindre possibilité d'agir, je sens que la fatigue s'installe, des petits signaux d'alerte s'allument un peu partout : le cardio, les muscles, les tendons, l’énergie qui me fait avancer est en train de me quitter.
Je m'accroche et suis déjà en train de courir au mental, vers le 35ème. Le fait de doubler de bons coureurs et coureuses que je reconnais me booste un peu.
J'essaie de m'accrocher jusqu'à "Jeannne d'arc": je veux passer ce cap avec mon allure...mais...
Les deux meneurs 3h me doublent à un très bon rythme, au delà de 14kms/h, c'est sûr !
Je prends un gros coup de bambou et là ça devient très difficile. Je vois avec mes yeux mon objectif s'éloigner et aussi près de l'arrivée, ça fait encore plus mal.
A partir de ce moment là, ma vitesse et mon moral ne cesseront de baisser jusqu'à l'arrivée.
J'en ai encore fait le constat : quand la tête lâche, le corps rend les armes aussi : les crampes arrivent, j'ai envie de m'arrêter et de dormir !
Mes proches sont là et m'aident à tenir. Je suis quand même obligé de m'arrêter dans le dernier kilo pour m'étirer , tétanisé par des crampes.
Je vois que je passe la ligne en moins de 3h05 avec l'impression d'avoir sauvé les meubles mais donc avec une grosse déception.
Je me sens vidé après la ligne, le type de fatigue indescriptible que j'avais connu lors de mon premier marathon.
Je suis abattu : tous ces efforts, ce combat, ces souffrances pour venir "mourir" à quelques minutes de quelque chose d'énorme...
Heureusement, je réussi à relativiser peu à peu, avec l'aide de mes proches qui m'entourent et me soutiennent.
Quelques heures après l’arrivée, je comprends que cette année, il va falloir renoncer aux escaliers pendant quelques jours : grosses tendinites rotuliennes et au niveau achilléen. J’ai même réussi à en chopper une à l’épaule ( !).
Dans les jours qui viennent, je vais prendre le temps d’analyser un peu plus ma course et ma prépa et devinez qui, j’y retournerai l’année prochaine ! L’objectif est déjà fixé et mon petit doigt de dit que le parcours va changer un peu pour la dixième édition…
Je félicite tous les bipèdes qui se sont battus pour ramener de très beaux chronos !
Je remercie les coaches pour leurs nombreux conseils.
Allez je vous laisse avec une citation d’Emil Zatopek : « Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon »
Myriam (lundi, 26 octobre 2015 11:50)
1er marathon pour moi, qui etait mon objectif pour marquer ma 1ere année de course à pied.J ai des grosses contraintes horaires qui m obligent à m entrainer à des horaires peu communs..mais il faut bien tout concilier si l'on veut réussir. Mais même si ce n'est pas toujours facile d'arriver à trouver le temps qu'il faut, j 'ai la chance d'être bien entourée à distance, et ça c'est très important. Il y a l équipe des bipèdes toujours aussi sympathique!! j ai aussi la chance de connaître Didier Rousset, un athlète comme on rêverait de l être et une mine de connaissances et compétences dans ce sport, en plus d'un personnage très sympathique, qui m a accompagné en course, ce qui m a beaucoup aidée.J'ai enchaîné pas mal de compétitions, car j adore ça.. Apres 42'34" au 10km de Colomiers, j'ai enchaîné le semi de Toulouse 1h37' ( hyper déçue,jamais osé me lâcher), le semi de Tournefeuille 1h33' ( mieux), le 10km de Rieumes 41'45 (déçue, j aurais pu faire mieux, mal géré). Enfin le marathon, l'occasion aussi pour moi de croiser de talentueux coureurs et amis qui ne viennent pas souvent dans la région. Je suis partie comme un métronome en 4'30 du km1 au km40. Je visais le 10 en 45' et le semi 1h35', impec, et excellentes sensations. Il y a beaucoup d encouragements c est sympa! On traverse les grands boulevards, beaucoup de foule du bruit! je reconnais Christian Legendre, ça fait tres plaisir! Au km40,4 , un certain ras le bol, je suis trempée de m être arrosée, je colle, j ai faim.. je ralentis, un peu marre en fait...et puis déjà l arrivée, ouf j ai pu faire la partie que je préfère dans les courses, un sprint à l arrivée! 3h14' , je suis contente et retrouve mes amis avec grand plaisir !! et nous passerons une journée formidable. Bravo aux bipèdes! ceux que j ai vu et félicité mais aussi ceux que je n ai pas vu car la foule etait très dense! Félicitations les marathoniens! bravo à tous! quand à moi 10,2km ce matin, les jambes ça va, déjà hâte de la suite...
David L. (dimanche, 25 octobre 2015 18:03)
Bonjour à tous. Cette journée est à marquer d'une pierre blanche...Pour mon premier marathon, je pense m'être régalé. Les premiers pas étaient synonymes d'impatience. Les premiers kilomètres enfournés à une allure un peu plus rapide que prévue, je devais faire attention à ne pas me griller...Tous les 5 km, une pâte de fruits, tous les 2,5km deux gorgées d'eau, ça aide à faire passer le sucre et ça hydrate, afin d'éviter une crampe qui serait malvenue...Au semi les sensations étaient bonnes, ça roulait bien. J'ai beaucoup pensé à Olivier durant le parcours, "utilise tes bras David, ça relance tout". Et c'est vrai, la foulée, la cadence, tout y est. Il ne restait plus qu'à adapter le souffle. Finalement, c'est au 38ème km que les mollets et les cuisses m'ont dit "ça devient dur!". J'ai donc fini sur le rythme prévu avec un certain soulagement que ça se termine.
Je remercie tous ceux qui m'ont prodigués de nombreux conseils comme Pierre, Emanuel, Olivier bien évidemment...et pleins d'autres Irréductibles...Tous les encouragements le long du parcours m'ont fait hyper plaisir, tout comme les petites mains des enfants qui se tendaient sur mon passage pour faire une petite tape. Sans oublier ma famille, mes collègues relayeurs et ceux qui acclamaient le long du parcours. Les prénoms sur les dossards, c'est juste super sympa. On l'impression que tout le monde nous connaît. Je souhaite à chacun de vivre une telle journée...Bon, ceci dit, j'ai fini dans un bain chaud avec des essences de baies de genièvre pour me relaxer...Voilà. A la prochaine.
Olivier L. (samedi, 24 octobre 2015 15:55)
Traditionnellement fin octobre deux événements se produisent, le premier est le passage à l'heure d'hiver, et le second c'est le marathon de Toulouse là où va se finaliser la longue préparation des Bipèdes. Et cette année encore, les Bipèdes n'échappent pas à la tradition. Pour certains d'entre eux c'est la première fois qu'ils se trouvent devant l'inconnu des 42,195 km et à cela je ne peux que leur conseiller de vivre ce moment intensément comme un bonheur qui se produit ce jour là. Pour les autres l'expérience parlera, soit elle fut négative et ils tâcheront de corriger, soit elle fut positive et ils creuseront encore plus loin leurs objectifs, mais quelque soit le résultat de chacun, demain sera une journée intense à vivre. Et pour ceux ou celles qui veulent un jour venir tester cette distance je ne peux que leur dire que lorsqu'on devient marathonien on y revient toujours. Alors demain Myriam, David et David, Thierry, Fabien, Sébastien, Farid, François et Manuel, je suis sur que tous les Bipèdes seront derrière vous !!!!!!!
François (lundi, 21 septembre 2015 10:21)
Salut Xavier, bienvenue chez les bipèdes !
Bienvenue aussi à tous les nouveaux, espérons qu'ils nous feront partager ici leurs impressions et récits !
Moi, modeste traileur, je viens de lire ton récit et je ressens un très grand respect. J'ai eu l'impression de lire des bribes de récit de Kilian Jornet ou encore de ces incroyables Tarahumaras...
Je sais qu'un jour me me frotterai aussi à l'ultra, mais ce n'est pas encore le moment. Effectivement, quelle somme de sacrifices !
Pour ma part ce week-end, pendant que d'autres foulaient le bitume de Toulouse, j'avais choisi pour la deuxième année consécutive "la bouillasse", course à obstacles de 10 kms. Barbotage dans la boue, escalade de palissades ou bottes de paille, nage en étang et rivière, échelles de cordes, ..., bref beaucoup de "ludique" ! J'ai fait ce choix pour sortir un peu de ma prépa marathon qui devient longue et monotone. Une quatrième place anecdotique, mais surtout pas mal d'échardes, de piqûres et d'éraflures...
Xavier T. (mercredi, 16 septembre 2015 21:02)
Salut à tous,
J'étais pas encore bipède à la fin août mais je voulais vous faire partager ma grande aventure lors de ce GRP 120km baptisé à juste titre le Tour des Cirques : des ampoules, de la sueur et des larmes!
Cela fait 2 ans que j'ai attaqué le "long" avec pour objectif (aujourd'hui abandonné pour de multiples raisons) l'UTMB et ses 168km.
J'avais réalisé le GRP 80 à deux reprises en 2013 et 2014 en environ 16h30 les deux fois pour une 350ème place, et la Grande course des Templiers en 2014 également.
J'ai donc décidé de monter sur du plus long, me frotter réellement à l'ultra, aller taquiner petit à petit la limite de mon corps. Le plan était simple : de la borne, de la borne et encore de la borne pour attaquer le GRP 120 et ses 7400+ et 8400-.
En 5 mois, 1250km et 40000 de dénivelé positif et autant de temps en moins avec la famille ou au boulot :)
Je savais que j'atais capable de faire une "perf" ce jour là car tout était réuni : les jambes, le bide, la tête, mon père qui faisait l'assistance et Laetitia ma femme qui devait me faire faire les 12 derniers km.
Il faudrait 4000 signes de plus pour vous résumer ces 24h55' de course, tous ces coureurs en pleurs aux ravitos, Laurent Brochard abandonner au km 76 en vomissant tout ce que son estomac avait pu avaler alors qu'il a mené la course pendant une bonne période.
C'était la première fois que j'ai attrapé des ampoules en course, et tant qu'à faire c'était au km 8!!! juste après la première descente, très mauvais choix de chaussures... les minimalistes et les pansements hydrocolloides m'ont sauvé la vie (ou ma course c'est au choix). Presque un mois plus tard mes pieds ne s'en sont toujours pas remis...
C'était ma première nuit entièrement dehors à courir, enfin surtout à marcher en essayant de ne pas tomber.
C'était mes premières hallucinations au petit jour, on sait tous que ça arrive, on a tous une connaissance à qui c'est arrivé, mais je vous garanti que de "voir" des bénévoles/arbres/balises vous dire bonjour tous les 200m, que "d'entendre" les batons d'un coureur faire clac clac clac alors qu'il n'y a personne, ça fait très très bizarre.
J'aurais du mal à exprimer ma gratitude envers mon père qui a supporté mon humeur épouvantable tout au long de la course alors qu'il a fait 320km et 11 cols de montagne en voiture, une looooongue nuit blanche pour me ravitailler en m'encourager; et envers ma petite femme (nouvelle bipède) que j'ai copieusement envoyé balader pendant les presque 2 heures de la dernière descente. Elle pourra vous parler de ma parano de me faire "rattraper" par une concurrent alors que personne n'était en vue, le coureur suivant étant à 17 minutes derrière moi....
Au final, une incroyable 23ème place au scratch malgré tous les pépins, 24h55' de course, près de 400 abandons ou mises hors course sur environ 700 inscrits, un malaise à l'arrivée, une grosse déshydratation mais des souvenirs plein la tête.
Promis le long, j'arrête! (pour le moment)
Moudher g. (mercredi, 16 septembre 2015 05:50)
bonjour a tous,
je tiens a féliciter le travail remarquable pour la vidéo de présentation du Trail des bipèdes effectuer par Jean Michel cela représente beaucoup de travail et d'imagination..félicitions encore bientôt la ligne droite ALLEZ LES BIPEDES
Laurent R (mardi, 15 septembre 2015 21:22)
Le week end dernier il y avait aussi trois autres bipèdes qui on fait le Trail,des Cascades , un parcours très casse jambes avec des montées a 50 et 63 % dans le final , Joaquim,était sur le 12 et Frédéric et moi sur le 25 km , que du bonheur et surtout une organisation qui n'a pa à rougir des plus grand Trail , vivement l'année prochaine
Olivier L. (lundi, 07 septembre 2015 21:44)
Cette année 2015 est pour moi riche en émotion et je pensais qu'après la belle saison 2014-2015 finie et la montée de l'Aubisque pendant les vacances j'avais eu mon compte émotionnellement, que nenni, il faut se rendre à l'évidence, le début de la saison 2015-2016 est parti sur des bases émotionnelles assez fortes. Les premiers entraînements et puis dimanche le forum.... très riche pour l'association, beaucoup de nouvelles et nouveaux adhérents qui, certainement, ont envie de connaître la convivialité qui règne au coeur de l'assoc.Et puis les anciens toujours présents pour une saison supplémentaire. Alors quelque chose me dit que cette année je ne vais pas m'ennuyer beaucoup....
Je profite de la place qu'il me reste pour remercier Jean.Michel pour le travail accompli pour le futur trail de Cazères, et notamment la vidéo qui vient de paraître sur le site, excellent et en plus avec une musique qui me touche particulièrement étant un grand fan de Pink Floyd.
Merci.
Thierry (lundi, 24 août 2015 21:57)
Après le trail de l’Aubrac, la montée de l’Aubisque ! Des fois je me demande pourquoi je dis oui à ce genre de chose !
Ah oui, je sais ! C’est tout simplement du pur bonheur, je dirai même que ce bonheur est proportionnel à la difficulté de l’épreuve.
Ce WE à Laruns fut tout simplement génial, un gîte super et des amis bipèdes tout aussi géniaux.
La veille avec Benoit et Olivier nous sommes allés vérifier le parcours histoire de bien vérifier que ça grimpe ! Nous avons même pris comme repère des moutons. On s’est dit quand on verra ces moutons on ne sera pas loin de l’arrivée…
Quelques minutes avant le départ petit échauffement entre bipèdes et placement au départ. Après avoir dit « à bientôt » à Myriam, nous voilà parti… Avec Benoit et Olivier, nous grimpons à un bon rythme jusqu’à Eaux-Bonnes. Ensuite, comme si la difficulté de la montée n’était pas suffisante, un déluge nous tombe dessus ! C’était la première fois que je courais dans une rivière !
Arrivée à Gourette, je vois Benoit derrière moi, sa préparation a payé. Nous ferons les derniers kilomètres ensembles, les plus durs. C’est la première fois que je faisais un 45/15 en fin de course. Mais cela nous permet d’aller jusqu’au bout.
Ensuite, Benoit croit voir enfin un mouton, on y est ! loupé c’est un cheval ! mais ça fera l’affaire il nous reste 500 mètres. On arrive ensemble.
Le défi est relevé ! Quelques minutes après, Olivier arrive. On est fier de nous pour ce temps raisonnable. Myriam nous rejoint, elle avait eu le temps de nous préparer un apéro au sommet ! ;-)
Petite séance de massage pour finir …
Prochain défit le marathon de Toulouse…..
Myriam (lundi, 24 août 2015 19:36)
La montée de l'Aubisque. Quand Olivier m'a parlé de cette course au sympathique repas tous ensemble, j'étais de suite partante. Non sans appréhensions, mais je lui fais confiance, s'il pense que je peux y arriver, alors je le ferais ! Depuis ma course de la crémaillère à Luchon que j'ai adoré, je rêve de courses de montagne. J'ai eu la grande chance de m'entraîner cet été chez mon adorable famille, à Viverols, en Auvergne. Un endroit magnifique, plus dénivelé que chez nous, l'idéal pour moi. A l'arrivée je trouve la grande montagne impressionnante, aussi je préfère ne pas aller à la reconnaissance, de peur d augmenter mon angoisse. Et oui, il va falloir monter tout la haut ! Et en courant ! J'ai la chance pour cette course d'avoir les meilleurs coéquipiers : des bipèdes de Cazères ! Olivier, Benoît et Thierry sont là, avec leurs sympathiques famille, ça fait plaisir. Je prends un mauvais départ : je passe 8km à zigzaguer pour trouver une place..Je suis très bien, un peu surprise ! Ça monte peu en fait..je m'attendais à du vertical. Je m'économise. Je pense aux autres bipèdes : pourvu qu'ils aient la même impression. Il pleut un déluge, mais j'adore courir sous ce temps. Jusqu'au km12 tout va très bien. Je file entre 4'30 et 5'25 au km à l'aise. Mais au 12, la brume des sommet arrive. Le paysage enchanteur devient peu visible et fait baisser ma motivation..et mon rythme. A Gourette,des encouragements m'ont redonné un peu la forme, mais on ne voit rien dans la brume. Aux 2 derniers km, je rejoins un coureur palois qui a une crampe, on se soutient, courage ! On va y arriver ensemble ! Je lui ai fait oublier sa crampe, et moi il m'a redonné l'énergie pour finir, doucement, mais sûrement. 1H48'55. Contente. Mais déjà hâte de retourner l'année prochaine, c'était génial, je pense pouvoir faire mieux, et sans appréhensions cette fois. Après massages kiné, je rejoins les bipèdes, ils ont fait une belle course ! Bravo à eux ! Fière de faire partie de cette équipe, vive les bipèdes ! Mon prochain défi est de taille, mais ma motivation est tout aussi grande : c'est le marathon, j'espère.
Olivier.L (lundi, 24 août 2015 14:38)
Lorsque Thierry m'a proposé début juillet de repartir sur les pentes de l'Aubisque ce mois d'août, j'ai imaginé dans ma tête le parcours de ce col mythique, surtout pour les cyclos et les coureurs du tour de France, mais aussi pour tous les coureurs à pieds qui ont fait, un jour, le relais du "Tour du Béarn", épreuve connu et qui se fait par équipe de sept coureurs et sur deux jours et qui passe par Laruns et les pentes de l'Aubisque mais aussi d'autres belles montées Béarnaises. J'ai pensé également que monter ce col c'est un peu comme le parachutisme, on ne sait pas la première fois ce qui va vous arriver mais la deuxième...
Il y a quatre ans, quand je l'avais monté avec Moudher, il faisait un temps radieux et j'en avait profité, surtout avec les yeux, pour profiter de la beauté du paysage tellement varié beau et vertigineux à partir de Gourette, j'en avais tellement profité que mon chrono n'avait pas été extraordinaire( 2h27') alors quand il a fallu se préparer cette année j'avais mis dans un creux de ma tête un temps meilleur et me trottait l'idée de faire le temps qu'avais mis quatre année auparavant, Moudher soit 2h17'. Cette année avec Thierry nous avions ramené quelques Bipèdes disponibles pendant ces vacances d'été, Benoît qui s'est lancé un petit défi et Myriam qui, avec son enthousiasme et sa fraîcheur a tout de suite été partante.
Manque de chance pour ce dimanche 23 août, le temps n'était pas radieux et au départ à Laruns nous avons eu droit à un ciel bas, qui pouvait nous faire espérer, plus haut, la mer de nuage et un magnifique soleil pour nous accueillir au sommet. Déception car dès le cinquième km, après un début de montée en pente douce, c'est une petite pluie qui commençait, histoire de, certainement, nous hydrater mais qui fut continuelle et de plus en plus forte. Mais peu importe avec Thierry et Benoît nous grimpions les premières pentes tranquillement et sereinement. Myriam était déjà loin devant, elle avait trouvé son terrain de prédilection, comme je lui avais dit avant le départ( moins de deux heures et sur le podium). Ensuite après un ravitaillement j'ai laissé devant moi les deux autres Bipèdes ils avaient la foulée un peu plus alerte, et je ne voulais pas me brûler car les pourcentages les plus raides arrivaient. Des passages à 10%, 13% et puis les 5 derniers kilomètres à 13%. La pluie s'intensifiait nous avions gagné quelques kilos d'eau supplémentaires, et à défaut de regarder les paysages, je commençais à regarder mes chaussures, éviter les coulées d'eau qui dévalaient la pente, se concentrer sur l'effort, le rythme respiratoire, remercier les quelques courageux bien serrés sous un parapluie qui nous encourageaient, et attendre. Attendre quoi ? et bien le virage des pistes de ski de Gourette car là il n'est plus question de stopper et de faire route vers la descente il reste 5 kilomètres et il faut tenir s'imposer un rythme mini, serrer les dents et espérer voir les moutons plus haut signe de l'arrivée proche. Gourette arrive se traverse mieux que je ne pouvais l'espérer, des gens au balcon qui applaudissent, un petit signe de remerciement, en petit coup d'oeil au chrono 1h40', je sors de Gourette il reste 3 kilomètre et demi je pense aux autres, Myriam qui va, à mon avis bientôt arriver Benoît a t'il pu suivre Thierry ? maintenant je m'impose un rythme car même si je dois marcher le rythme ne tombera pas en dessous de 7,5 km/h je double des marcheurs qui sont partis 3/4 d'heure avant nous, je double des coureurs, tiens voilà l'Hôtel des Crêtes que je distingue sous cette pluie et dans les nuages, tiens un photographe il faut montrer son plus beau sourire. Maintenant il reste 1,5 km, maintenant je sais deux choses, la première que je ne verrais pas la mer de nuage aujourd'hui et la deuxième est que j'ai réussi mon chrono, je m'encourage, j'encourage les autres, je rattrape un petit groupe, nous finirons ensemble, voilà la ligne je regarde le chrono 2h17' c'est fait.... Vite je cherche les autres tout le monde est là embrassades, contents, heureux, nous pouvons penser à redescendre par la navette et retrouver le sourire de nos familles.
Je pense que je reviendrai et que je n'attendrai pas quatre année pour baisser mon chrono.
Rueff Laurent (dimanche, 28 juin 2015 09:31)
Le 27 juin 2015 Trail de la Biroussanne
Temps 2h48 fini 40ième sur 92.
martine (mardi, 23 juin 2015 19:48)
bonjours à tous chers bipèdes
alors au risque de se répéter, pour moi aussi ce weekend a été DU BONHEUR ET QUE DU BONHEUR je remercie Thierry qui nous a conseillé cette course,ainsi que Jacques qui ne se rappelle plus de mon prénon et Moudher qui me traite de pipelette, enfin tout va bien quoi !
Après un repas "sportif " si on peut dire , une soirée rythmée au son de l accordéon et un DJ légèrement déconnecté qui nous a passé des chansons de son enfance (albator ,,,et les autres) nous nous sommes retrouvés frais et dispo ,,,(enfin surtout les autres) pour un trail mémorable sous le soleil de l Aubrac ,
Tout était parfait, l ambiance,l'organisation, le buffet, la nature , les vaches , les cloches ,
Pour ma part , je ne vous étonnerais pas en vous disant que j ai beaucoup marché ,,,,en côte et couru en descente ,,,, malgré cela un plaisir extrême à participer a cette course où je n ai pas vu défiler les kilomètres tellement que le paysage est somptueux et envoutant.
Je souhaite à tous les bipèdes de pouvoir participer aux éditions futures car plus on est de fou plus on rit.....
Myriam (mardi, 23 juin 2015 19:23)
Bonsoir les bipèdes. J ajoute mon petit récit, à ce site toujours aussi convivial et agréable ( à l image des bipèdes!). La crémaillère à Luchon, c est 5,9km D+1170M, faisant partie du challenge national montagne. On part de Bagnères de Luchon en bas, on arrive à la station de ski tout en haut: Superbagnères. On emprunte une ancienne voie ferré ( d où le chemin très "caillouteux"). Que de la montée, de la montée, encore de la montée,parfois à 28%! Cela faisait longtemps que je rêvais de faire une course de montagne, ou un km vertical. Mais ayant enchaîné les petites blessures et les périodes de repos forcé hélas, je me suis inscrite un peu sur un coup de tête à la dernière minute. J ai donc fait toute la course dans la réserve, de peur de relancer une contracture récalcitrante. Le départ donné en bas, j'ai trouvé que les gens partaient très vite! mais des que ça a commencé à monter vraiment, j ai doublé plein de monde. Je me suis retrouvée avec un groupe de 3-4 hommes qui allaient à mon allure. Je voyais devant Marion Clignet, une championne que j admire. ça monte, ça monte, ma montre m affiche +268m rien que sur le 3emekm, ça vous donne une idée...Après le km vertical, on arrive bientôt hors du sous bois, j ai vu que je n avais pas de concurrente féminine derrière, j ai ralentis pour souffler. En haut, quel spectacle! les névés, les montagnes, une vraie carte postale des Pyrénées sous le ciel bleu azur! Le podium a été une surprise inattendue, je suis 3eme féminine. Je reviendrais. Je crois que j ai eu un vrai coup de coeur, la course de montagne, c'est ce que je préfère je pense!
moudher (mardi, 23 juin 2015 00:21)
bonsoir a tous chers bipèdes ,
Comment vous dire mes émotions au sujet du weekend qu'on vient de passer dans l'Aubrac.....DU BONHEUR ET QUE DU BONHEUR .....
Dés notre arrivée a NASBINALS(n'est ce pas jacques....) après le retrait de nos dossards très rapide ; notre première bière sur la terrasse du café fut très agréable et récupératrice du trajet et surtout pour nos oreilles tellement que martine a parler durant tout ce temps.....
A la découverte de notre lieu de nuitée , nous avons été très surpris du charme de ce beau paysage et celui du chalet...
Nous voilà a peine installé que nous songions déjà ou diner ce soir....nous avons opté de se passer de la soirée pasta partie ;car attiré par une odeur très alléchante qui fut celle de l'aligot spécialité du pays...
Magali notre hôte de résidence nous a orienté vers le "LOU CHE" restaurant familiale, ou on a tout aimer le repas l'ambiance musical a l'accordéon avec nos chansons d'autre fois fut très nostalgique et entrainante.
Après une courte nuit et une digestion rapide d'un repas sportif et équilibré fut le réveille matinal sous un soleil et un ciel magnifiquement bleu bleu bleu et blanc comme les bipèdes.
Si si on l'a fait croyait moi c'est la première fois que j'ai fais démarrer jacques dans une course sans échauffement...
A peine avalé notre premier kilomètre que nous en prenions déjà pleins les yeux , honnêtement cette course c'était vraiment un grand plaisir très convivial et joyeuses car même en courant on pu échanger avec les autres participants de ce bonheur..
A vrai dire j'ai tout adoré ...mais vivement l'édition prochaine.
Mon grand regret!!!!! car il en a eu un c'est celui d'avoir laisser autant de bipède a la maison sachant tout le plaisir que j'ai ressenti durant tout ce weekend en compagnie de gens très conviviaux et formidables .
Une organisation remarquable et un buffet très riche en diversité pour tout le monde.
Alors ce soir je n'est qu'une seule envie; c'est qu'on se retrouve tous ensemble comme a Pointis.
Maintenant revenons sur terre et travaillons tous ensemble pour prendre autant de bonheur possible....
Jacques (lundi, 22 juin 2015 19:56)
DU BONHEUR ! RIEN QUE DU BONHEUR !
Dimanche 21 juin
En ce premier jour de l'été, Myriam, Brigitte, Moudher et moi même, nous avons été:
- transportés, à moins de 4 heures de Toulouse, sur la "planète" Aubrac, à Laspinals , lieu de rendez-vous pour plus de 4500 traileurs!
- subjugués par la beauté sauvage et rustique de ces plateaux de la Lozère, département le moins peuplé de France, pays de pierres, d'herbes et de forêts ;
- charmés par le tintement de cloches des habitantes à cornes, reines du plateau, impassibles devant le défilé incessant des randonneurs et des coureurs;
- impressionnés par l'organisation sans faille et conviviale des bénévoles et des responsables de la course: un très bel exemple à suivre pour notre Irréductrail ( à une moindre échelle);
- inquiets pour Moudher qui, en guise de pasta-party, le samedi soir, a avalé des tripoux, une tête de veau et de l'aligot (2fois!)......puis rassurés quand on l'a vu, le lendemain matin à 8h, au départ de la course, enfiler ses chaussures et partir à l'assaut des pentes du 30km;
- enchantés de retrouver Thierry et son frère, locaux de l'étape, qui couraient à domicile et qui nous ont accompagnés sur la ligne de départ;
- enthousiasmés par l'ambiance et le majestueux parcours, difficile et exigeant mais tellement beau sous le soleil que l'on oublie la douleur, que l'on ne voit pas les kilomètres défiler et que l'on se permet de s'arrêter pour admirer;
- courbaturés et tristes de devoir quitter ces terres d'Aubrac
Mais heureux à l'idée de les retrouver l'année prochaine avec, pourquoi pas, plus de bipèdes!
Olivier.L (lundi, 15 juin 2015 22:47)
excusez moi une faute de frappe, je continue. Un groupe ira le week-end prochain dans l'Aubrac découvrir en courant les paysages de l'Aveyron. Et puis il y a le repas annuel. Ensuite nous aurons bien mérité les joies des vacances pour nous regonfler et de commencer à se préparer, certains pour un futur marathon, d'autres pour un trail inoubliable ou tout simplement se remettre en forme durant la prochaine saison. Je souhaite que la saison 2015-2016 soit aussi riche que celle que je viens de vivre. Merci à vous !!
Olivier.L (lundi, 15 juin 2015 22:38)
Nous nous sommes retrouvés à un des rendez-vous incontournable pour les Bipèdes, je veux parler de la corrida de Montesquieu, qui cette année avait décidé de passer au dimanche matin pour certainement éviter la chaleur étouffante d'un samedi soir de juin. Tout était réuni pour avoir une belle fête de la course à pied et même les orages avaient décidé une trêve. Vingt Bipèdes avaient fait le court déplacement et le résultat a été bleu. Encore des podiums, un tir groupé de quatre Bipèdes dans les dix premiers sur le 10 km. Une deuxième place pour Julie chez les féminines, une victoire pour Anthony sur le 5 km dans sa catégorie. Bref j'ai passé un dimanche de juin en plein bonheur et au moment où nous allons finir la saison et qu'il faut faire un premier bilan et bien je vous avoue que j'ai passé une année bipèdique formidable, certainement la meilleure depuis la naissance de cette association. Chaque entraînement, chaque course sont des petits moments de joie, les nouveaux ont apporté leur fraîcheur, leur enthousiasme, les anciens déjà bien rodés dans le moule bipède ont apporté aux nouveaux la convivialité et le plaisir de la course à pied. Et encore la saison n'est pas finie un petit groupe ir
Laurent Rueff (dimanche, 17 mai 2015 20:06)
Bonjour ce week end j'ai fait le Trail du Mourtis avec un temps pluvieux et froid ( 3° et ressenti 0° ) nous étions 5 des bipèdes Julien- Adeline - Frédéric - Nicolas- Laurent c'était un Trail très technique et glissant car pour certains c'était la découverte du Trail de montagne , Julien a été mon binôme sur tout le parcours encore merci a toi et un coup de chapeau à Frédéric Nico et Adeline, maintenant place au Trail du Cagire !
Myriam (samedi, 16 mai 2015 18:02)
Pointis Inard 12km10 mai et Trail des 3 rocs 24km ( Saint Antonin Noble Val) en dessous
Pointis, quel beau souvenir ! Quelle ambiance ! 1ère course en équipe pour moi, c était génial. Le plaisir de courir avec les bipèdes avec qui je m'entraîne le vendredi, et aussi celui de découvrir de nouveaux , tous plus sympathiques et souriants les uns que les autres !
Le départ. Je voulais suivre Jean-Michel, bien que j'étais consciente de n'avoir pas sa régularité sur la longueur. Mais je le perds vite de vue, il cavale. Les côtes arrivent, tout va bien, niveau rythme j'ai décidé de rester active mais sans me forcer, je suis juste rétablie de ma blessure et j ai mon 24km dans 4 jours. Après un petit moment en tête des filles, la 1ere me double vers la 2e ou la 3e montée. Je passe le trajet à me demander qui est-ce ? Je ne reconnais pas son maillot, pas une équipe locale c'est sûr. Je vois passer les bipèdes : au loin je reconnais Jacques, Christian, Jean-Michel qui avancent tels le dessin animé « Bip bip et le coyote », bravo ! Après les côtes, une ligne droite caillouteuse, rien de bien difficile, mais les longues lignes droites me font beaucoup stresser, c'est là que je serais la plus lente, je regarde mes pieds. Ouf, la voilà finie ! S'en suivent une suite de petits virages dans une campagne charmante. Je suis très bien, à l'aise, j ai de la ressource, mais il fait si chaud. Arrive la fin, j'accélère et je fais le dernier km en 4'05 bien que j 'ai eu quelques hésitations sur le parcours dans le village, mais les gens m ont guidée et encouragée ! Arrive le virage magique avec les bipèdes, c etait extra, merci ! Contente de retrouver mon fils et mon mari, fidèles supporters de cœur. Je ne me suis pas mise dans le rouge, j'ai fait une course active et bien fini. Je sais que j 'aurais pu faire mieux, mais ça sera pour l'année prochaine. Je savoure la suite avec les bipèdes. Mon fils fait sa première course, 400m, je suis super fière !! émotions pour moi..Puis arrive le podium, que de bleus qui montent, bravo les champions ! Mais j aurais aimé les voir tous sur le podium, parce que tous les bipèdes ont fait une belle course. Impressionnée des chronos sur le 5 de Cyril, Anthony et Benjamin ! Le coach mérite la coupe de super-coach. Julie a fait une progression énorme. Martine, Laura..et tous ceux que je ne cite pas..bravo les bipèdes, quelle belle équipe ! Et merci Jean Michel Forrat pour cette super course ( et les lots tres tres généreux!)
Myriam (samedi, 16 mai 2015 17:56)
Trail des 3 rocs 24 km 900d+ ou « l'essence du trail » comme je l'avais lu. C etait mon 2e gros objectif ( mon 1er etait en sept dernier de commencer à courir pour faire le trail du Fousseret).C etait grandiose ! Ces causses si hautes, si abruptes, offrent un spectacle extraordinaire à leur sommet.Etant novice sur la distance ( je n ai fait que tres peu de sorties longues, juste une fois 21km pour le fun, ya 3 semaines..), et encore plus sur le dénivelé ( jamais fait plus de 300D+), je décide de me la jouer cool. J ai eu de bons conseils qui m ont fait destresser.
Grosse inquiétude,le matériel. Je suis partie courir la veille avec tout le necessaire obligatoire( gourde 500ml,couverture de survie, téléphone, vivres), c etait bien trop lourd, je suis épuisée au bout de 6km 150d+! Je décide donc de n emporter que 200ml d eau et 2 dattes si j ai faim ( conseillées par mon papa). Et j'ai eu raison, ça m a suffit.Départ, je pars en 5'30. Tout le monde me double, femmes , hommes, on fait un tour de village médiéval magnifique.. Et puis arrive la 1ere montée de type « coupe jambe » ( on monte de D+190m sur 2km non stop) et je me retrouve 1ere fille et dans un groupe de tête. Ça monte ça monte. Je me sens super à l'aise, je vois les autres souffrir, mais je me dis que pour moi ce sera plus tard ? Arrive en haut et un panorama sur les causses à tomber. C est génial. Je suis dans la foulée d'un homme qui a un bon rythme, ça m aide car la descente arrive, et mes nouvelles baskets de trail sont nulles : je glisse ! Le chemin fait 40cm sur les cailloux/petits rochers ( et un ravin falaise sur le côté..), ça glisse ou plutot JE glisse car les autres cavalent ! Et ça sera ça toute la course, je double en montée et sur le plat. En descente, on me double.. La 1ere me double sur la fin de la 1ere descente, c est une grande championne, elle a gagné le 48km l annee dernière ! Elle est d 'ici, c est la championne du challenge trail midi pyrénées. Je décide de suivre sa foulée. Dans les montée et sur le plat, j ai l avantage, ma foulée est plus longue. J'entends les gens qui lui disent : « attention , la 2e est juste derrière toi ! », mais moi je ne voulais pas la bagarre, juste suivre sa foulée expérimentée. On arrive à une cote terrible, nous sommes à 4 pattes, on avance avec les genoux, les mains agrippent la faible végétation, c'est juste vertical ! En haut je peux recourir direct en haut, je récup super ! On me demande mon numéro de dossard, je me trompe, je dis celui de Pointis..Le chemin est de terre rouge, les chênes bien agréables, je me régale. Je cours avec la 1ere jusqu au km13. C'est là qu on profite de l entrainement sur les haies basses, il faut sans arret sautiller au dessus des rochers, parfois rapprochés, parfois loin. Et la je me dis que j entre dans l inconnu car je n ai jamais couru plus en compétition. Je suis en 4'40 sur le moment.Je décide de freiner un peu, aurais je la forme de finir ? Je me sens pleine de réserve, mais je veux être prudente. Les montées sont bien, le sous bois si joli ! Ça tournicote, j adore! Je voudrais que ça continue encore encore..Je vois quand même arriver les descentes avec tristesse : je suis nulle, mes chaussures aussi...je suis plus lente sur les descentes que le reste. A chaque fois la 1ere, qui est devant moi, s envole tel un cabri dans les descentes. Et moi je galère sur les cailloux et mon pied qui me refait MAL. Arrive le ravito super sympa au sous bois au km16 , les coureurs hommes sont gentils mais me pressent de repartir : « la 1ere est à 100m dépêche toi tu vas gagner ! ». Je repars , mais je sais que je n oserai pas attaquer pour gagner, je ne sais pas si je suis capable de tenir la distance, je préfère la suivre et me laisser guider par sa foulée. Arrive la croix, et la dernière descente, je vois la première s'envoler. Et moi, ça sera la descente de l'enfer, je vais à 2 à l heure. Je glisse sans arret, j ai mal au pied, les autres me doublent et me laissent sur place ( mais m encouragent ils sont gentils!).Je vais perdre 5 minutes sur cette descente abrupte, c est énorme, quelle déception ! Arrivée en bas je fais un sprint de fou à 3'20 mais voilà c'est déjà l'arrivée ! Et je retrouve mes supporters de cœur et mon fils médaillé d avoir fait le « Pitchoun Trail » de 1,2km tout en courant, bravo petit champion ! C etait magnifique, je me suis régalée, je n ai jamais été dans le rouge, ni même dans le orange, mon cardio me le confirmera. J ai adoré cette distance, c est moins dur qu un 10 ou un 12 je trouve. Arrive le podium, je discute avec la 1ere qui en plus d être une championne est super sympathique. Elle me remercie pour le piquant que notre duo a donné à la course, c etait la bagarre mais c etait chouette ! Quel beau trail, j espere y retourner l'année prochaine.. sur 24 ou 48 km ??
François (samedi, 16 mai 2015 11:23)
Pointis Inard, 10/05/2015 (12 kms)
Ce dimanche 10 mai, on n'a pas couru à Pointis, mais plutôt surfé sur une énorme vague bleue...
Ils sont toujours disponibles, enthousiasmants, motivants : il faut remercier nos deux coachs Jacques et Olivier qui font de ce sport réputé individuel voire individualiste un moyen de s'épanouir, d'échanger, au contact des autres ! Cette émulation, on la leur doit !
Pour moi cette course a commencé le 1er mai lorsque je me suis fait une entorse de la cheville lors de l’ascension du Bédat 10 jours plus tôt, mais Pointis était programmé, je devais le faire ! La nuit précédant la course, poussée de fièvre, nez bouché : ça devait être une année galère, mais il en faut plus pour me stopper : un petit fervex, un petit doliprane et hop en tenue !
Sur place, tous ces maillots bleus rendent le moment un peu surréaliste : il y en a chaque coin de ruelle, presque derrière chaque arbre.
Cette année, je veux me faire plaisir mais je suis titillé par le côté sportif : ça va se jouer à peu de choses avec Jean-Michel et Christian.
Le départ est enfin donné, on court à 2 avec JM, mais je le sens rapidement en difficulté dans les côtes, j'entends sa respiration qui parle pour lui. Je le distance petit à petit à mesure que les côtes s'enchainent mais suis persuadé qu'il me reprendra plus loin. Quelques kilomètres plus loin, c'est Christian qui vient se porter à ma hauteur, on voyage un peu ensemble puis je ne l'entends plus après le ravito. Je reste concentré et j'ai dans ma ligne de mire un groupe de 3 coureurs que je vais reprendre sans forcer l'allure pour ne pas me griller. On fait les 3 ou 4 derniers kilomètres ensemble. On se croirait au tour de France : ça accélère, ça s'observe, on sent une certaine nervosité... Juste après le pont, Jeremie accélère et place sa trajectoire de façon idéale. Philippe Mascaro est lâché et j'arrive à arracher ma 7ème place au sprint, grâce aux encouragements des bipèdes !
1 heure après l'arrivée, les ennuis commencent : mal à la tête, frissons, puis tremblements puis gros tremblements. Je me traine jusqu'au véhicule des secouristes et m'affale sur la civière. Mon corps va rester incontrôlable un bonne demi-heure, je suis gelé malgré la couverture de survie, je ne peux pas parler...
Je continue à me reposer dans ma voiture avec l'aide de bipèdes puis arrive à manger un bout avant de me faire escorter jusqu'à Cazères toujours par des bipèdes...
En courant avec de la fièvre, j'ai fait de mon corps un incubateur à virus : il s'est sur développé, j'avais 39,5 de fièvre le soir... Moralité : ne courrez pas quand vous avez de la fièvre !!
Je garde quand même un excellent souvenir de ce dimanche. Je remercie tous les bipèdes qui ont été à mes côtés quand ça n'allait pas trop... Merci à Nathalie pour les photos et à Jean-Michel pour le gros boulot sur le site : on gardera ainsi ce beau souvenir encore plus longtemps !
J'espère que vous avez tous pris autant de plaisir que moi et que déjà vous êtes tournés vers la prochaine course...
Un dernier petit salut spécial à Martial et Igor qui sont (enfin) tombés dans la marmite en accrochant pour la première fois un dossard sur leur maillot bleu !
Vive les bipèdes !!!
Christian. R (mercredi, 13 mai 2015 18:35)
Très belle journée sportive que ce dimanche 10 Mai à Pointis Inard, les Bipèdes de Cazères sont venus en nombre (32, un record non ?, une récompense pour le grand nombre de représentant d'une asso, on aurait surement gagné ! ) pour se défouler et aider l'association "On n'attend pas patrick" de Jean-Michel Forrat . Un parcours ( pas trop long ) qui me convient très bien : CÔTES, descentes , plats , faux plats, ; le repas offert très appécié, l'organisation toujours exemplaire ( merci JMichel F ), et la présence du soleil qui nous a mis de l'enthousiasme à tous.
Parlons de la course. Départ très prudent, l'arrivée prompte des 3 côtes consécutives se font sans trop forcer (car je pense que c'est pas dans les montées que l'on gagne beaucoup de minutes ) pour ne pas " me mettre dans le rouge " pour la suite du parcours , et oui pour aller loin il faut ménager sa monture. Au bout de la première côte je double Myriam par la droite ( je sais un dépassement par la droite c'est interdit ) qui voulait déjà me fausser compagnie. Un peu plus loin devant, Jean-Michel et françois, 2 locomotives qui m'attire comme un aimant ( oui c'est moi le wagon qui ne veut pas être décroché ). J'arrive à la hauteur de Jean-Michel seul, car François à déjà fait un petit écart dans la montée, et Jacques lui, à déjà "pris la poudre d'escampette " , je ne le vois même plus en ligne de mire, je crois qu' il avait pas l'intention de m'attendre !! . Je rejoins François au niveau de la ferme dans la descente plus exactement . En entendant les pas derrière lui , il savait que ce n'était pas JMichel, et surprise c'etait moi, le challenger, LOL .Nous faisons 3 ou 4 kms ensemble, mal m'en à pris de m'arrêter aux 2 ravitaillements pour me désaltérer, François n'a pas baisser le rythme et , à même rejoint un groupe de 3 coureurs devant lui. Je ne pouvais pas faire plus, j'étais à l'agonie, je ne voyais que son dos sur les derniers kms, impossible de les rattrapper, la cadence était trop élevée pour moi ; j'ai jamais vu un âne aller plus vite qu'un étalon , et vous ? Bizarrement, j'ai du me retourner au moins 5 ou 6 fois pour voir ou était JMichel, mais je ne le voyais pas, je me suis dis,il a du se blesser, c'est pas normal qu'il ne soit pas sur mes talons, une locomotive est sensé aller plus vite qu'un wagon , non !! Sur cette course il à mis un genoux à terre, mais il va se relever pour être encore plus fort , c'est un champion, faire moins de 3 heures à un marathon c'est pas donner à tout le monde en étant V2, non " le vieux " n'est pas mort , juste un incident de parcours, une petite défaillance cela arrive à tous le monde, sans plus. On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite . Un dernier sprint au virage devant les encouragements des supporters des bipèdes bleu et blanc, leurs soutiens étaient aussi fort que les Vuvuzelas Africains, et voilà enfin la ligne d'arrivée. Satisfait de la course , oh OUI !!, elle sera graver dans le calendrier, on ne bat pas JMichel tous les jours, se sera sûrement la première et la dernière, alors je l'ai bien savouré !! Ce serait super d'être autant de runners en 2016, mais à l'impossible nul n'est tenu , mais on sait jamais !!
Jean-Michel (mercredi, 13 mai 2015 06:31)
A mon tour de faire un petit récit, moins positif coté personnel.
Comme Olivier, surpris par les vagues bleus aperçu dès l’échauffement. Sur les rives droite et gauche du Ner, c’était énorme, j’ai tourné « à l’envers » des autres et croisé successivement plusieurs groupes de 5 ou 6 coureurs vêtus de bleu et blanc, d’un maillot familier que je trouve particulièrement joli cette année.
Venons-en à ma course : après avoir mis le caméscope en place (la vidéo ne devrait pas tarder), je me positionne sur la ligne de départ avec les premiers bleus, et le drapeau nous libère enfin. Comme pour Olivier, la côte arrive bien vite, la première partie se passe bien, les côtes ne sont pas mon point fort et je dois limiter la casse. A mi côte, David est déjà loin devant, Jacques m’a lâché, c’est normal. Je ne peux pas suivre François qui m’a accompagné un moment, normal également, et Christian, parti prudemment, me passe avant le château d’eau. Reste à passer la grosse difficulté, ce chemin de pierre très pentu, sur lequel je vais encore perdre du temps. Ouf, c’est fait, tant bien que mal, mais c’est fait avec Christophe juste derrière moi. Les bipèdes sont déjà placés, 6 dans les 12 premiers, c’est super. Il me faut maintenant récupérer. Et c’est là que les « ennuis » ont commencé, impossible de récupérer des côtes et de me remettre dans le rythme pour finir ma course, sur le long faux plat montant sur lequel je m’étais éclaté avec Jacques, 15 jours avant, pendant la reconnaissance, c’est la galère, le goudron ensuite, toujours la galère, même dans les descentes, impossible de retrouver un bon rythme. J’ai donc pris mon mal en patience et finit comme je pouvais. 2 mn de plus que ma dernière participation, il va peut-être falloir se faire une raison, les années sont là et les plus jeunes, qui eux progressent, me passent devant…
Comme Olivier a si bien dit, j’ai moi aussi apprécié le virage des bipèdes, plus fourni que les années précédentes, et enfin aperçu Nathalie, Margaux et les amis venus m’encouragé, déçu de ne pas être mieux placé. En attendant les remises des prix, des groupes de bleus se sont formés et les discussions vont bon train. Coté podium, dommage que de bons coureurs soient venus de si loin, de Pau, d’Espagne et de Fontenay, sinon, on aurait pu avoir 2 victoires des bleus et blancs… Cyril, Régine, David et Jacques passent par le podium et déclenchent les applaudissements nourris des bipèdes.
J’ai ensuite rejoint François qui a eu du mal à récupérer et qui nous fera surement un récit…
Plus de bleus à Pointis en 2016, ça va être difficile, mais pourquoi pas.
Olivier L. (mardi, 12 mai 2015 20:57)
Je ne savais pas qui, après la course de Pointis, allait exprimer ses sensations le premier alors je me lance, car hier, j'avoue que tous les Bipèdes m'ont bluffé. Une marée bleue était tombée sur Pointis et sa région, à vous donner des frissons. Et puis quel enthousiasme, quelle envie de courir, que de sourires sur les visages, bref le bonheur total. Il est vrai que toutes les conditions étaient réunies pour faire une fête de la course à pied. 32 Bipèdes présents plus une dizaine d'enfants, et des accompagnateurs heureux du spectacle proposé. Pour moi ce 10 mai 2015 restera un énorme souvenir. Il me reste à vous parler de ma course. La première côte arrive toujours trop tôt à mon goût, et après, cela m'est bien difficile d'accélérer, mais qu'à cela ne tienne, je m'en fiche un peu car j'ai pu voir, pendant cette heure, nombre de Bipèdes avec une étrange banane au visage. J’ai pu avoir, durant le dernier km, et je l'en remercie, l'appui de David avant le clou du spectacle, "le virage des Irréductibles", bleu comme le ciel d'hier, bruyant d'encouragements comme le tonnerre, qui vous transporte sur la ligne d'arrivée avec une envie de refaire un tour pour revivre ça. Après c'est l'extase, c'est fini, on a envie de voir ses proches et de repartager cette course avec la parole. Vivement mai 2016 avec plus de bleu encore.
François (jeudi, 30 avril 2015 10:20)
Trail des citadelles (19 avril - 21 kms/1100 D+D-)
Il arrive enfin mon deuxième gros objectif de l'année (avec le marathon de Toulouse). Nous avons droit depuis l'an dernier à un parcours un peu différent : un peu plus de distance, un peu plus de dénivelé et surtout...un peu plus de boue ! Car oui, c'est vraiment la marque de fabrique de cette course : ça patine, ça glisse. Les beaux jours précédents la course ont vite été effacés par les averses orageuses de la veille.
Il ne faut quand même pas oublier les magnifiques panoramas ariégeois ! Mon objectif est de faire aussi bien que l'an dernier : 2h15, soit un top 30. J'ai bouffé pas mal de dénivelé à l'entraînement, je sens que je peux le faire. Pourtant dès le départ et les premiers raidillons, je dois me rendre à l'évidence: je n'ai pas de cannes ! Pourtant bien placé après le plat du départ, je me fais dépasser dans les premières montées par des paquets de coureurs. Les pourcentages font mal (entre 15 et 20 %), je me sens à la ramasse, je force et je suis déjà dans le rouge. Mentalement, c'est difficile de subir aussi tôt dans la course. Je continue à m'accrocher, essaie de marcher vite quand ça monte trop, mais j'en chie !! Je pense à ce moment-là qu'il m'a manqué ce travail de puissance sur des pentes très raides, mais ce genre de relief n'existe pas chez nous !!! L'ascension du château arrive, la présence de mon père et ma sœur me rebooste un peu. Le vent froid glacial qui souffle là-haut me gifle et j'ai l'impression de me réveiller enfin. Je gère bien la dangereuse descente du château, je peux ensuite retrouver de bonnes sensations dans les descentes suivantes . Le plaisir est là, la vitesse aussi. Je reprends des coureurs et ai enfin la sensation d'être dans ma course !
Le dernier "mur" est un vrai supplice, mais l'arrivée est proche.
Au final, chrono légèrement décevant (2h17), sentiment mitigé. J'ai senti mes limites en montée mais aussi mes progrès sur plat et en descente.
Je vais profiter de cette prépa trail pour m'attaquer a l’ascension du Bédat (près de Bagnères de Bigorre) le 1er mai avec un format similaire mais une course en contre la montre avec un départ individuel toutes les 30 secondes. Ensuite arrivera Pointis, si j'ai encore des jambes...
Myriam (mardi, 28 avril 2015 22:39)
Les 10km de Pouvourville ( enfin 10,6km). Une belle course sous le soleil ( on a eu chaud!) et un vent qui souffle...
Une course que j'ai failli ne pas faire: je suis blessée au pied depuis mercredi, je sens mon pied à chaque pas, la douleur est là, une aiguille..(quelle bonne idée de tester ses chaussures neuves sur 21km mardi dernier!). Mon père m a donné des conseils pour gérer la douleur au mieux. Je sais que j ai fait un super entrainement cette semaine avec les bipèdes. Je peux y arriver.
Impossible de trouver le certificat médical à l arrivée..disparu..pas de course....retour maison...mon mari le retrouve in extremis envolé, coincé dans l'entrée du caniveau dans une rue voisine ( merci le vent)...
Top départ, je me sens légère légère! le pied fait MAL mais la motivation est là. 1er km 3min44. Je suis en tête des femmes. Je me sens à l aise et contente de courir! vers le 3ekm: une femme me double, je décide de ne pas la tenir de près, trop peur d'une violente douleur au pied qui me laisserait sur place. Je la garde longtemps en visu..
Les côtes arrivent enfin ( ma partie préférée) dans un coin plus verdure de la ville. Ils ont inscrit par terre les pourcentages! 5% ... 9%...12%...mais ça va continuer?
Je ne suis pas en difficulté tout va bien. ça me plait.
Il fait si chaud que pour la 1ere fois je tente de boire à un ravitaillement. J aurais du m entraîner avant: j ai bu 1/3 du verre par le nez, et fait tomber le reste et le verre par terre.. je continue à moitié étouffée...
Des encouragements, il y a du public et quelques coureurs avec qui on se donne du courage pour les derniers km!
On termine dans le parcours de santé, sympa un petit coin vert! mais qu est ce qu il fait CHAUD.
A l'arrivée, mon fils et mon mari m encouragent! Je suis 2eme féminine en 46min20. L'année dernière j aurais gagné avec ce chrono. Mais là la 1ère a fait une belle course, quelle championne!
Je reçois une belle coupe avec une plaque en marbre" mairie de Toulouse" que j offre, bien sûr, à mon fils.
J'ai une douleur terrible au pied et je boîte péniblement pour rentrer...
Vivement que je sois bien remise, il me tarde la prochaine course.
Myriam (lundi, 13 avril 2015 11:27)
Je tiens d'abord à bien remercier les Bipèdes pour leur accueil vendredi à ma première séance avec eux! et aussi tout particulièrement Catherine et Mathieu qui m'ont gentiment proposé de venir rejoindre les Bipèdes de Cazères. J'étais très fière de représenter les Bipèdes ce dimanche!
Trail Gascon à Gimont (32).. ma 6eme course, à 6mois 1/2 jour pour jour que j'ai commencé la course à pied.
Cette course n etait pas un objectif pour moi, je voulais juste profiter d'une course sereinement ( contrairement à ma course précédente, le trail au Fousseret, où je me suis mis la pression).
Ne connaissant pas bien le Gers, je suis agréablement surprise. L 'ambiance est conviviale, joyeuse et festive, à l'image de ce que laissait supposer le site internet!
J'ai en tête les conseils de mon père, le plus grand des coureurs pour moi, mes supporters de coeur ( mon fils et mon mari) sont là, je suis bien entraînée et j'ai même pu travailler la vitesse ce vendredi: je suis bien préparée pour cette course.
Le départ, il y a une courte montée des le début: le dénivelé c'est mon point fort, je suis en tête des femmes des les 100 premiers mètres, et je le resterai toute la course.
Nous commençons par une visite du village, charmant, gai, tout comme ses habitants! que de sourires, d'encouragements, nous sommes gâtés! Nous arrivons au centre ville, avec une belle halle, puis redescendons vers un lac où se reflète le soleil, c'est superbe!
Ma montre fait bip bip: 3min57 le 1er km: c est beaucoup trop rapide, même si je suis à l'aise, je ne pourrais tout faire à cette allure..Et puis arrivent les chemins, et là c'est la mauvaise surprise, je porte des baskets neuves que je n'avais jamais testé sur chemins, et elles glissent et sont très instables. Je dois donc freiner dans toutes les descentes si je ne veux pas tomber.
Heureusement, les montées arrivent, les sourires des gentils marcheurs en famille et les bénévoles, le paysage superbe, me feront un peu oublier ces soucis. Les chemins de Compostelle sont forts jolis. Le sous bois bien agréable. Le balisage est impeccable, chapeau les organisateurs!
Enfin vers le 10e km, on rejoint le bitume: quel soulagement pour mes pieds. Je file à toute allure, je vais de plus en plus vite, j'ai un vrai regain d'énergie, on voit au loin le village qui se dessine, on a envie d'arriver à la fête!
La ligne d'arrivée, et voilà c'est déjà fini! Un apéritif extrêmement généreux et copieux nous attend! jamais vu un ravitaillement aussi sympathique, bravo aux organisateurs!
Le podium, le prix et les lots sont tops, je n ai pas assez de bras pour tout porter!
On me demande au micro mes objectifs.. Je n avais pas prévu de parler au micro, mais j'ai dit: le trail des 3 rocs en mai! 24km 900m D+
C'est un objectif peut etre un peu ambitieux, mais je ferais de mon mieux.
Mais avant ce sera Pouvourville le 26 Avril, choisie pour son dénivelé.
Adeline (mardi, 31 mars 2015 17:39)
Trail des Fouss, le 29km... On est mardi et mon corps s'en souvient bien comme il faut !!!
Je peux me rendre compte très vite de l'état du terrain : boue boue et encore boue ! Comme d'habitude dans les descentes "casses-gueules" je me fais doubler de partout mais c'est pas grave je reste concentrée pour pas me péter une cheville ;-)
Vers le 7ème km j'ai les jambes congestionnées à bloc et c'est vraiment très dur alors je me suis dit "il reste encore plus de 20km, est-ce-que tu vas pouvoir finir ?, n'as-tu pas visé trop haut ? es-tu assez entraînée ? ou peut-être pas en forme aujourd'hui ?" puis là hors de question de baisser les bras je me suis dit que peut importe je cours tranquillement jusqu'à la fin sans me poser de questions !
Etant peu de participants (145) je me retrouve souvent à courir seule dans la forêt en ne voyant personne à l'horizon... et là attention à bien lever la tête pour pas manquer les balisages et pas se perdre ! ;-)
Hop soucis de matériel ! Quand je veux aspirer dans mon camelbak, pas d'eau qui vient ! Bref pendant les 3h25 de course j'ai bu max 500mL d'eau... (grosse erreur je sais!) et en plus de ça je me suis trimbalée 1,5kg (le camelbak remplis) jusqu'à la fin...
Les 3h de course passent... tantôt avec beaucoup de mal, et tantôt avec beaucoup de plaisir ! Et puis les derniers kms : une horreur. J'étais à bout de force, à deux doigts de craquer, j'en pouvais plus, mais c'était hors de question d'abandonner. Je passe enfin la ligne d'arrivée : larmes, pleurs et crise de nerf pendant quelques minutes tellement j'étais exténuée, à deux doigts de tomber et apparemment toute blanche !
Aujourd'hui et depuis hier j'ai les genoux qui sont tout gonflés et font mal dès que je force c'est la première fois que ça me le fait ! Donc repos le temps que ça passe...
Mais pour une fois je suis vraiment fière de moi et des efforts fournis pendant tout le 29km et ça ça fait du bien !!! :D
Le prochain ? trail du Mourtis, 35km, 2500d+ !
François (lundi, 23 mars 2015 20:43)
Boucagnères - Auch, 10 kms le 22/03/2015
Je connais enfin cette course, celle dont beaucoup de coureurs parlent, réputée "hyper roulante", pour faire un chrono sur 10 ou sur semi !
J'ai choisi le 10 pour me tester, découvrir ce parcours et surtout ne pas laisser trop de jus en vue du trail des citadelles qui arrive et qui va demander beaucoup d'énergie...
Première particularité : on prend le bus depuis Auch pour se rendre au point de départ : un petit village typiquement gersois qui sent bon "le caca de vache".
Mon échauffement un peu brouillon ne me permet pas de trouver une place de choix au moment du départ... Du coup, ça bouchonne un peu dans cette partie légèrement montante pour rejoindre la départementale qui va nous ramener jusqu'à Auch. Je perds donc logiquement du temps et boucle le premier kilo en 4'00, c'est au dessus de mon allure prévue au départ, mais je reste concentré et dans ma course. Ensuite, jusqu'au 6ème, l'allure est bonne, les sensations aussi. On enchaîne les portions de plat légèrement descendant avec quelques courts passages où c'est plutôt montant. Il y a beaucoup de monde, ça sert dans ce genre de course : pour s’abriter un peu du léger vent ou encore se forcer à aller chercher devant. La traversée de Pavie est moins roulante : on zigzague dans les petites rues, il faut relancer. ça repart ensuite sur du plat jusqu'au stade du moulias à Auch. J'arrive à garder ma bonne allure et me paie même le luxe de dépasser Houria Fréchou dans le dernier kilomètre, une athlète hors norme. Au final, je bats mon record en 38'05", malgré la pluie et ce départ moyen... je suis donc satisfait mais bien entendu légèrement déçu de ne pas avoir grappillé ces quelques secondes pour passer sous les 38'...
Superbe organisation et effectivement un plateau très relevé : David finit à la 47ème place avec un temps canon de 34'58". A Blagnac, il avait finit 27ème avec le même temps...
Une course à découvrir !
Isabelle (mercredi, 18 mars 2015 11:40)
Le Géant de Provence 15 mars 2015
Voilà c'est fait, nous avons terminé le Trail du Ventoux avec Anne, main dans la main et avec le sourire.
Un départ un peu sous pression, surtout pour moi… qu'est-ce que je fais là ? Je ne suis pas vraiment prête, je manque terriblement d'entraînement et ça ce n'est pas raisonnable.
Et puis voilà c'est parti, on y est, on y va, on est là pour ça… On avance et on se concentre sur ce qui se présente : montée, descente, ou difficulté au sol.
Avec Anne nous nous sommes suivies, puis perdues, puis retrouvées, soutenues, encouragées et avons même été accompagnées jusqu'à l'arrivée.
C'était vraiment génial.
Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo qui s'est bien maintenue le jour de la course alors que les prévisions étaient catastrophiques.
Concernant le parcours, il est fabuleux, les paysages sont magnifiques et très très variés.
Pour le parcours : ça monte, ça descend, ça glisse, ça bloque, ça freine, ça déroule, et puis au final ça chute… bien comme il faut.
Sur ce trail on ne s'ennuie jamais, le temps passe très vite. On ouvre bien les yeux et on admire le panorama - sans oublier de bien lever les pieds !!
Nous avons eu de la boue, de l'eau, de la neige (ça gliisse), de la glaise (oulala ça colle), des cailloux, des pierriers, des rochers à escalader, des pierres qui roulent sous les baskets…
Nous avons traversé entre autre une forêt de pins enneigée, longé des grottes (de calcaire il me semble), des abris sous les roches. Que c'est beau !
Bientôt le 26ème km, une dernière bonne montée nous laissant aperçevoir le podium, mais pour finir, à quelques mètres de l'arrivée nous avons eu la surprise de devoir traverser - accroupies - un petit tunnel de 1 m de hauteur (aïe aïe aïe, ça fait mal).
Nous avons chuté et surmonté les douleurs, les crampes et tout le reste pour arriver au bout.
De mon côté je reconnais que je me suis économisée mais après ma cascade au 12ème km, la reprise a été compliquée. Je sais que pour Anne aussi...
Mais nous sommes arrivées, c'est l'essentiel.
Voilà, enfin ce n'était que du bonheur, du vrai !!!
J'espère que nous serons nombreux à partager cette Aventure l'année prochaine...
En tout cas moi c'est sûr, je suis partante et cette fois je serai confiante et bien entraînée.
Catherine (lundi, 02 février 2015 14:49)
La Ronde Givrée ... Ce que je retiens surtout est ce formidable sentiment de solidarité et de convivialité ... C'est génial - pour faire simple - d'être soutenue, épaulée même à son ( petit ;) niveau et l'impression que ce que l'on fait est à la hauteur puisque l'on se donne avec courage :)
J'ai appris sur moi-même de cette course et j'avais besoin de la faire pour mieux comprendre cette vérité toute évidente ... Je suis partie plus vite que d'habitude, je me suis fait violence et j'ai tenu 10kms à 11km / h ce qui pour moi est déjà une victoire ... Et je peux même dire que je n'ai pas vu défiler les 7 premiers kms mais aussi grâce à la force du peloton qui vous emporte et impose son rythme, vous permet de vous situer, d'avancer, d'oser des percées ..
la montée dans la boue m'a coupé les jambes et les 3 derniers kilomètres et surtout le dernier, ont été éprouvants et je n'aurais sans doute pas terminé la course aussi bien sans le soutien de Guillaume, comme Pierre l'avait fait pour le trail gaulois ... alors merci :) La boucle est bouclée en ronde solidaire ;)
Laura (mercredi, 21 janvier 2015 22:51)
Bonjour a tous,
Comme on me l'a demandé je fais un petit compte rendu de mon début d'année riche en course. En effet deux courses de prévu en janvier : le trail des coteaux de pechbonnieu qui a eu lieu le 11 janvier (21km) et le 17 janvier le trail nocturne des rois à villemur sur tarn (14km).
Je ne m'étenderais pas sur la première course, 19km de boue, c'est dur de continuer a courir jusqu'au bout : résultats 3h20 et 5ème en partant de la fin ;). C'est le genre de course où l'on se dit "mais qu'est-ce qui m'a prise de tenter aussi long sans prépa"... Enfin bon au moins on c'est pourquoi on n'est pas bon. Après je suis très contente d'être arrivée au bout sachant que je n'avais jamais couru dans la boue.
Mais samedi dernier avait lieu le trail des rois qui pour la première fois se passait de nuit. Départ à 19h, au final ça me va car je ne suis pas du tout du matin. Aller on met la frontal et veste anti-pluie car le temps n'est pas clément, autrement dit on va avoir le droit a la boue !! Chouette ça m'avais manqué ;).
Je pars dans les derniers pour profiter du départ de toute les petites frontales qui se baladent dans la ville. Un petit passage dans le stade où avait été installés des flambeaux sur tout le tour. On arrive sur les berges et on commence a patauger ... dans la boue ... ça bloque 10 min ... Grrr bon quand ça ralentit 2/3 min ça me dérange pas mais la 10min d'arrêt complet au 2ème km c'est dur à gérer (on se refroidit vite).
Aller c'est reparti et on passe dans la haut de la ville de style médiéval, des escaliers à monter, à descendre .. J'adore ça et je double pas mal de monde. On sort rapidement de la ville et c'est parti pour les chemins de terre pleins de boue. Première grosse montée les gens galèrent et s'accrochent aux branches pour monter, aller je plante mes pieds dans la boue au milieu du chemin et je monte tranquille .. et encore des places de gagner ;). Après le chemin est relativement cool, montée, descente (on descend sur les fesses, ça va beaucoup plus vite). Au 13ème km on retrouve le bitume. J'accélère comme une malade, encore 5 places de gagner. Une arrivée au sprint avec deux bonhomes derrière moi qui me talonne de 3 et 4s !!
Résultat 393/478 avec un temps d'1h56. c'est beaucoup mieux que la semaine dernière. Au final je me suis rendue compte que ça ma bien servi de leçon, toute cette boue.
Après la nuit a rendu les choses beaucoup plus simple pour moi, moins d'appréhension dans les descentes et dans les montée on ne voit pas la fin, donc on se ménage et on évite de se cramer.
Une super course que je conseil à tous.
Je rentre avec des très bonne sensation et en cadeau une bouteille de vin (à la place du tee-shirt offert) pour fêter ça.
Adeline (dimanche, 16 novembre 2014 18:44)
Le 10km de Portet ? Une catastrophe...
J'avais vraiment hâte de faire cette course pour voir mes progrès depuis l'an dernier ! Mais au final j'ai fait le même temps que l'an dernier 49'32 (je m'étais fixée comme objectif moins de 48'). Je ne comprends pas ce qu'il s'est passée (à part le fait que je sois partie beaucoup trop vite je pense et ça m'a tuée) car pourtant j'étais ultra motivée et avait même perdue 2,5kgs cette semaine :D Mais bon j'ai donné tout ce que j'ai pu et voici mon temps alors ça m'a dégoûtée des 10kms route ! Et je suis même plutôt découragée...
Bref pour moi échec et déception totale j'ai qu'une envie c'est être à mercredi pour me défoncer sur la piste.
Thierry ( mon marathon...) (lundi, 27 octobre 2014 18:14)
Ah ! Le marathon ...
Je vous livre à peine remis de cette journée le récit de mon marathon.
Le marathon c'est une matinée plus ou moins longue qui a débuté pour moi en juillet.
Après une période d'interruption de quelque mois, je sais je ne suis pas très sérieux, je décide de reprendre sur un préparation marathon ! En voilà une idée qu'elle est bonne !
Je ne peux pas rester sur la blessure de l'année dernière qui m'a stoppé 3 semaine avant la course.
Alors voilà, c'est reparti ! Faut vite que je remette la main sur le plan d'entraînement qu'Olivier m'a remis la saison dernière !
C'est bon je l'ai retrouvé, je feuillette les trois pages, ah oui quand même ! Ça rigole pas ! Mais ma décision est prise j'irai jusqu'au bout !
C'est l'été, j'organise mes sorties chaque semaine entre fractionnés, sorties tranquilles et sorties longues. Il m'arrive même de croiser des bipèdes qui courent pendant l'été! Si si ... J'ai même fait une sortie longue en Aveyron sur les monts d'Aubrac, c'est mon meilleur souvenir de cette préparation. Je vous le conseille.
Nous voilà en septembre, il me reste deux mois de préparation mais c'est surtout la reprise avec les bipèdes.
Je constate que l'association ne désempli pas ! Je parle de mon projet et déjà les premiers conseils fusent et les encouragements me permettent de poursuivre.
Semi de Toulouse, il en faut un avant le marathon. Les sensations sont bonnes. Je commence a envisager un objectif pour le grand jour. Au moins faire comme en 2012 (4:05) et si c'est moins de 4:00 ça sera top !
Encore un mois de préparation, Jean-Michel me conseille d'augmenter les distances de sorties par semaine. Ah ?! On peut en faire encore plus ? 80km?! 120km?!
Ma moyenne sera finalement de 60km par semaine... Certainement pas assez...
Dernière semaine ! Que je qualifierai de pâteuse ! Qu'est ce j'ai pu manger comme pâtes, boulgoure et autres sucres lents ... Du côté de la course je n'aurais fait qu'une petite sortie ...
J moins un ! Ma femme me dit "tu somatises !" Comment ça je somatise ! Mes crampes aux mollets sont bien réelles ! Ca me fait un mal de chien je commence à m'inquiéter ! Finalement en fin de journée ça passe! Maintenant je vais m'endormir en prenant ma bible, un hors série de running magasine de 2012, je le feuillette ( je le connais en fait par cœur !).
Jour J ! Mes affaires sont prêtes( j'ai vérifié 5 fois ! ) mon petit déjeuner pris, je peux rejoindre Jean-Michel.
Je vérifie mon portable, j'ai reçu un SMS de Jacques et un mail d'Olivier pour nous encourager ! Ça fait du bien et on va en avoir besoin ...
Nous voilà parti avec Jean-Michel et sa petite famille pour rejoindre les carbonnais sur l'aire de co-voiturage. Là devant nous, c'est bien ce que je crois ! Un accident vient d'arriver. Une voiture s'est pris la rambarde de sécurité. JM arrête sa voiture, on va porter secours. J'appelle les secours. Une jeune femme s'est endormi au volant. Contrairement à sa voiture, heureusement elle n'a rien physiquement. Les gendarmes arrivent rapidement. Ils prennent le relais et nous autorisent à partir ! Elle commence bien cette journée marathon!
Après avoir récupéré les carbonnais nous voilà dans les Sas de départ. J'ai perdu de vu JM il y a déjà quelques minutes. Vraiment trop rapide pour moi !
Je croise les bipèdes, Fabien, David, jacques p. , Manu , jean-Bernard. Tous sont concentrés.
Thierry ( mon marathon suite....) (lundi, 27 octobre 2014 18:12)
Ca y est le top départ a été lancé il y a quelques minutes déjà. J'entends la voix d'Olivier " attention ne part pas trop vite ! " j'essaie de l'écouter ...
10eme, 15eme, 20ème j'ai de super sensations, j'ai dépassé le lièvre des 4:00:00. Des collègues de travail sont même venu m'encourager ! Je le sens bien ce marathon !
Mais un marathon, c'est un marathon tant que l'on a pas franchie la ligne d'arrivée, la course n'est pas finie...
31eme km ! Et là c'est le drame ! Une douleur très forte se fait sentir depuis mon fessier droit jusqu'au talon.
Je ralentie, je vais faire une pause plus longue au prochain ravitaillement ! J'essaie de repartir mais je comprends que mon marathon s'arrêtera là. La douleur est tenace.
Un choix s'impose, continuer ou bien stopper ! J'ai lu sur un magasine que les coureurs à pied n'étaient pas raisonnable .... En effet, j'irai jusqu'au bout ! A 8km/h mais jusqu'au bout ! il me reste environ 10km.
Seul point positif, ma préparation glucidique a bien fonctionné je n'ai aucune sensation de faim ou de manque. J'en oublie même certains de mes gels .
En face de moi le 42eme km ! La douleur a amplifié et là miracle j'attends la voix de mon fils ! "Allez papa! " ma femme est là avec son plus beau sourire. J'imagine qu'elle se dit " ah le couillon ! Il est enfin là ! ". C'est vrai que l'aventure marathon ne se vit pas seul mais aussi en famille. Tous ces mois où ils auront supporté mes absences ...
Leur présence me booste, je ne ressens plus la douleur.
J'arrive enfin ! Ça fait 4h21 que je cours, on me remet une médaille.
Je retrouve Manu ensuite jean-bernard. On essaie d'avoir des nouvelles des autres. On en aura plus tard.
J'ai une pensée pour nos coaches et les bipèdes qui m'ont permis de faire un second marathon...
Ma matinée est terminée, je suis heureux...
François (maratohn de Toulouse 2014) (lundi, 27 octobre 2014 11:50)
Ce troisième marathon je m'en souviendrai...
Cette fois encore, 3h15 était l'objectif a atteindre. Lors de mes deux premiers marathons, les crampes avaient eu raison de moi et j'avais du subir la course. J'ai ça dans un coin de la tête depuis plusieurs jours avant le départ, mais je ne veux pas me laisser envahir par ces craintes et j'aborde le départ avec beaucoup de confiance et de pensées positives.
J'arrive en trottinant au départ, il fait très bon et il va faire chaud : l'hydratation sera un fondamental à ne surtout pas négliger. J'ai du mal à me frayer un chemin à travers la foule et je me cale à côté des meneurs "3h15".
Le départ est donné, on peu enfin se libérer (c'est impresionnant à quel point on pouvait presque toucher la tension à quelques secondes du départ). Comme prévu, ça bouchonne un petit peu et au bout de quelques kilomètres, les meneurs prennent une bonne allure, pour récupérer le peu de temps perdu. Première énorme surprise pour moi : ma soeur, qui fait son footing près du grand rond, m'accompagne quelques minutes sur le parcours. Elle finit par bifurquer en me lachant "vous êtes des malades !". Pour moi, c'est un signe de plus, je me sens bien, en confiance. J'arrive à être dans ma course et à aussi profiter de l'environnement : taper dans la main de ces gamins qui encouragent par exemple.
Au bout d'un dizaine de kilomètres, je décide de voyager en musique et allume mon mp3. Je sais que cela m'aidera à trouver le temps moins long et à ne pas focaliser sur d'éventuelles mauvaises sensations. Je suis calé dans les roues des meneurs, tout se passe bien. Je bois beaucoup d'eau (entre 3 et 5 litres sur l'ensemble du parcours je pense) et pense à m'alimenter tous les 5 kms (banane, gel). Dès le quinzième, je sens de petits tiraillements derrière les cuisses. J'arrive à ne pas me focaliser dessus et continue mon bonhomme de chemin, confiant. Je passe au semi en 1h36, pile poil dans les temps de passage. j'hésite un moment à m'arrêter pour soulager ma vessie mais choisis de continuer et de réserver d'éventuels arrêts à de vrais mauvaises sensations. Je me souviens très exactement des endroits où j'avais eu des difficultés les années passées. Cette fois, je continue à avaler les kilomètres avec de bonnes sensations. Vers le trentième, je perds un peu de temps au ravito : je n'arrive pas à attraper une bouteille d'eau. Je suis obligé de franchement ralentir, les meneurs prennent de l'avance. Ca me perturbe un peu, il en faut peu à ce moment de la course, la lucidité n'est plus la même, on est dans un état second. J'arrive à maîtriser cette donnée, je prends le temps de bien boire et ne me focalise pas sur ce drapeau "3h15" qui s'éloigne. Chose incroyable, j'arrive à reprendre mon allure objectif et je la dépasse même sans forcer, en étant relaché. Je suis maintenant à 13,5 - 14 kms/h. Je reviens petit à petit sur les meneurs, juste à un endroit où une grosse foule met une énorme ambiance. Ca me porte. Je choisis de ne pas "piétiner" (c'est relatif...) à côté des meneurs et prends le risque de garder ce rythme. Chose inconcevable pour moi au départ, je précède le drapeau 3h15 ! (je repense alors au "negative split" d'Olivier)
François (SUITE) marathon de Toulouse 2014) (lundi, 27 octobre 2014 11:49)
Je sais que ma famille n'est pas loin, vers le 37ème, ça me booste encore, ça m'aide à rester dans le positif. Je les vois, ils sentent que je suis bien, je ne pense pas qu'ils pensaient me voir là, ça me fait du bien, j'ai envie de pleurer. J'ai encore la lucidité de me dire que ce n'est pas encore fini, tout peut arriver. Je ne zappe pas le ravito du 40ème. Les derniers kilomètres sont plus difficiles : je sens les crampes qui pointent le bout du nez : mollets, ischios me mettent en garde à chaque virage ou changement de trajectoire. Je fais un peu le yoyo mais personne ne me double depuis belle lurette. Le dernier kilomètre est un mélange de douleurs, de grande fatigue et de joie intense : je sais que je vais "gagner mon marathon". Je crie, je réalise : quel bonheur ! Je franchis la ligne en regardant ce chorono avec le yeux un peu embués : 3h13'32" !
Je vais chercher ma médaille, euphorique mais avec encore du mal à réaliser.
Ma famille, mes amis me rejoignent. Mon bonheur continue : je suis félicité, j'ai impressionné. Ca complète mes sensations, je suis heureux, tout simplement.
J'ai mal aux jambes bien sûr, mais je garde siffisament de lucidité pour profiter de tout ça.
Surprise d'après course : il faut marcher une bonne demi-heure pour rejoindre ma famille : grève du métro...
Oui j'ai vraiment eu la sensation de gagner une course, ma course. Avoir de telles sensations, tellement loin des souffrances des années passées. Bien sûr, j'ai envie de savoir ce qui a pu me mettre dans une situation de réussite. Comme Jean-Michel, je pense à la grosse prépa qu'il a fallu. Je veux remercier ma compagne qui m'a accompagné, soutenu et permi de dégager du temps pour m'entraîner. Je pense aussi à la qualité du repos, du sommeil, à l'approche de la course. L'hydratation, la gestion des ravitos. La façon d'aborder la course, le soutien spirituel de ses enfants...Merci aussi à mes proches d'être venus me donner un peu de leur force.
Je veux associer les coaches Jacques et Olivier "à ma victoire" : leurs conseils, leurs séances... Je veux associer aussi tous les autres bipèdes avec qui je cours, j'échange, je partage ma passion. Jean-Michel : gros respect et grand coup de chapeau !! Je ne peux pas croire que ce fut ton dernier marathon... Bravo aux autres bipèdes qui sont allés au bout d'eux même : vous avez droit à un peu de repos...
Jean-Michel (dimanche, 26 octobre 2014 16:24)
Souffrance et joie
C’est parti pour un nouveau récit, désolé, ce sera un peu long…
Un marathon, ce n’est pas seulement une course de 42.2 km, c’est également une préparation, bien compliquée cette fois et ponctuée de visites chez les médecins généralistes (2), médecin spécialiste (genou), ostéopathe, 3 radiologues (une échographie, une radiographie, un arthro-scanner) et un podologue (semelles) pour finir. Désolé d’avoir creusé le trou de la sécu… Il parait que le sport pourrait lui faire faire des économies !
Revenons à nos moutons, je m’étais fixé, cette année, 2 objectifs, le trail du Fousseret et le marathon de Toulouse. Le trail, bien que ce ne soit pas ma « tasse de thé », s’est bien passé, mais la suite fut un peu plus compliquée. Après 2 mois d’arrêt, malgré une douleur persistante au genou (fissure d’un cartilage diagnostiqué plus tard), je décidais de reprendre en douceur, mais je repartais à « zéro » à 4 mois et demi de l’objectif. Mi Août, je démarrais ma préparation, tronquée par les blessures (pas de cotes, pas de PPG). Au bilan quand même, 860 km en 10 semaines, quelques sorties en vélo, sans oublier 3 kg en moins sur la balance.
Ca y est, le jour J est arrivé, et premiers déboires avant de commencer… Jacques n’est pas là au départ de Cazères, il a oublié de changer d’heure et attend à Toulouse pendant qu’on l’attend à Cazères. On prend la route et au niveau de Lavelanet, un accident juste devant nous, on s’arrête, pas de blessé mais Thierry appelle les secours. Bref, 10 mn plus tard, nous voilà repartis pour Carbonne, les bipèdes sont bien là et arrivés à Toulouse sans encombre. Passons aux choses sérieuses, je me positionne au départ dans le SAS préférentiel, juste derrière les « cadors ».
Si mon objectif était de 3h05‘, 3h10’ pendant ma préparation, ce matin, c’est décidé, je pars pour 3h. J’ai hésité à suivre les meneurs d’allure, mais je suis parti devant, un peu vite comme d’habitude : 4’ au 1er kilomètre, je ralentis un peu et David me passe devant, 41’ au 10 km, 1h26 au semi, toujours trop vite… et je le paye au 28ème ou je ralentis progressivement, tout en restant à plus de 13 km/h. Et là, on commence à compter les km qui restent, à se maudire d’être venu là et on en chie. Au 35ème, les jambes tirent de partout, au 38ème, on gère le rythme par rapport aux crampes qui commencent à arriver et au 40ème, je regarde le chrono et je sais que c’est gagné, l’objectif sera atteint et même largement. Rue Alsace Loraine, ça commence à sentir les écuries, plus rien ne peut m’arrêter, virage à gauche et dans la dernière ligne droite de 200m pour rentrer sur la place du Capitole, un monde fou, j’exhorte le public (à plusieurs reprises) qui répond, c’est le pied et l’explosion de joie sur la ligne d’arrivée.
Bilan : grosse préparation, une course moyennement gérée, par contre, j’ai beaucoup bu, à tous les ravitaillements de la course + les ravitaillements personnels (merci Nathalie et Margaux), j’ai serré les dents à la fin et c’est passé. Le vieux, bientôt 53 ans, vient de disputer son dernier marathon, mais il est toujours là…
Jean-Michel (dimanche, 05 octobre 2014 20:54)
Allez, j’y reviens.
J’avais prévu de me le faire tranquille sur le semi de Tournefeuille, et je n’ai pas réussi. Je voulais faire la première moitié à 14 km/h, et la deuxième un peu plus vite pour finir en 1h27’, 1h28’.
Tout faux, malgré les séances de la préparation marathon de la semaine, j’avais de bonnes sensations, je suis involontairement parti à 15 km/h… et j’y suis resté jusqu’au bout, et ça a fait 1h24'. Facile sur les 13 premiers km, sans trop de difficulté jusqu’au 18ème, mais avec un cardio un peu plus élevé, ce sont ensuite les 3 derniers qui ont été les plus durs, je n’ai pas réussi à suivre mes 2 compagnons d’échappée qui ont accéléré. J’ai donc fini comme j’ai pu, en revenant un peu sur Houria Fréchou, la première féminine qui avait du lever un peu le pied.
J’ai retrouvé David dans l’ère d’arrivée, super content de son chrono, et on a attendu Fabien que l’on a vu passer la ligne les bras levés. Bilan, trois bons chronos pour les bipèdes et j’espère qu’il en sera de même dans 3 semaines pour le marathon. Il faudra pour cela que je ne fasse pas la même bêtise qu’aujourd’hui et que je parte beaucoup plus prudemment.
Bonne fin de préparation aux 8 bipèdes qui participent au marathon de Toulouse !
jacques ramadour (lundi, 15 septembre 2014 23:54)
Le marathon du Médoc
De retour du Médoc après avoir couru la 30ème édition du marathon: le marathon le plus long du monde comme ils disent là-bas.
Un mercure à 30°, du Pauillac à 12° qui coule à flots pour le plus grand bonheur des 10 000 participants représentants 54 nations différentes.
Le départ est donné à 9h30 pétantes dans une ambiance de feu qui m'a donné l'impression, à un moment, de me retrouver, costumé, au milieu du carnaval de Rio ou au grand défilé de la Gay-pride à Paris.
Une fois l'émotion passée, j'ai mis 5' pour franchir le départ puis réussir, à petites foulées, à avancer, tant bien que mal, pour passer en mode marche rapide et me frayer un chemin au milieu des Pères-Noêl, des clowns bariolés, des Ecossais en kilt et autres Batmans. Après 2 kms de "course", je longeais la Gironde, en compagnie du troupeau masqué, sur 5 kms, à une allure fantastique de 8 km/h.
On n'arrête pas d'entendre et de répéter:"Ne partez pas trop vite, au risque de vous cramer!" Eh bien, il faut avoir fait au moins une fois le marathon du Médoc pour comprendre et appliquer ce principe.
Je suis donc arrivé en petite foulée au 1er château ( Montrose ) pour une petite dégustation (excellent 2009, avec de la cuisse) , attendant les copains qui n'arrivaient pas, puis j'ai rejoint sans trop forcer le 2ème château entre le 6ème et le 7ème km ( Meney) pour une 2ème dégustation ( avec modération ).
C'est alors que je me suis rappelé que je n'étais pas venu pour déguster du pinard mais que j'étais là aussi pour parcourir 42,1 kms. Je suis revenu au régime "eau"(c'est mieux pour l'hydratation) et j'ai donc adopté une allure un peu plus conforme. J'ai pu enfin commencé ma remontée fantastique à partir du 10 ou 11ème km en doublant une armée de Pierrots, de Pharaons, de Mario Bros et de geishas.
J'avais heureusement, pour m'aider dans mon accélération, mon petit frère, qui m'attendait en vélo et qui s'inquiétait de ne pas me voir arriver.Il m'a accompagné sur une grande partie du parcours restant en m'encourageant, en m'arrosant (et en m'insultant parfois): Merci frangin!
Dans ces conditions, j'ai pu pointé mon masque au 37ème km dans un état de fraicheur évident qui m'a permis de dérouler sans trop de peine jusqu'à l'arrivée.
3H42 Veni, Vidi mais pas Vici!
En tout cas, maintenant, c'est l'heure de la récup. bières + chips pour 3,4 jours avant de songer à de nouveaux objectifs et à des chronos plus ambitieux.
Le trail des olympiades à Aurignac, 21 kms (François) (dimanche, 14 septembre 2014 14:44)
Quelques impressions à chaud.
Arrivée sur Aurignac vers 8h, les premières personnes croisées seront Adeline, David et Fabien. Adeline s'aligne sur le 10, les autres bipèdes sur le 21.
Sur la ligne de départ, David fait office de prétendant à la victoire, sans oublier Georges Amorin, le V2 Ariègeois qui a un V6 sous le capot.
Nous partons à 9h sous un soleil fort agréable et sommes prêt à affronter ces 21 bornes et quelques 700m de dénivellé.
Au bout de quelques kms, Davis, Georges et Cyril Cazenave de Portet se détachent. Je fais parti du groupe suivant et suis en 7 ou 8 ème position.
Le début est casse pattes, on enchiane les montées, les descentes, sur sentiers, sur chemins, sur route, pas le temps de s'ennuyer...et puis...
Le tournant de la course en ce qui me concerne. Cyril est à l'arrêt en bas d'une descente, on dirait qu'il m'attend. "Putain je vois plus le deux qui étaient juste devant moi. On est sur le mauvais chemin !" Pierre Rancon nous rejoint, lui aussi perdu... On remonte sur 500 m et on trouve la bifurcation : franchement, ce tout petit bout de ruban, il fallait le voir en descente ! On repart à trois, ne sachant pas trop où nous ommes situés. Cet épisode laisse des traces dans la tête, on est un peu dégoutés. C'est la première fois que ça m'arrive (de me perdre en course) et ça me perturbe. Je sors de la course petit à petit mais essaie de m'accrocher à Pierre et Cyril. Ce dernier est le meilleur des 3 sur le papier, pourtant il ne s'accroche pas à Pierre, on dirait qu'il m'attend, il est dégouté.
Deuxième surprise, un aiguilleur nous crie "y'en a qu'un devant vous !" C'est pas possible, on n'y comprends plus rien ou plutot on réalise que les premiers se sont égarés aussi...
On continue à engranger les kilomètres, sans vraiment de jambes, on marche même quand ça monte un peu. Quand ça va plus dans la tête, le jambes n'avancent plus !
Geroges Amorin nous double comme une balle à quelques kilomètres de l'arrivée, il a eu le tort de suivre la moto ouvreuse qui l'a amené sur un mauvais chemin. David revient aussi à la fin, lui aussi a pris un coup sur la casquette et aura été contrait de faire 2 bornes de plus !
Finallement , David finit 4ème, Fabien 8ème (très belle course de sa part !), je suis 6ème.
Sur le 10 , Adeline s'est visiblement fait une entorse de la cheville au bout de quelques kms et a du abandonner, bon rétablissement à elle...
François (dimanche, 06 juillet 2014 19:56)
Moi ce week-end je me suis pris pour d'Artagnan en faisant la course du même nom à Auch.
C'est une ville que je connais très bien, ayant habité tout près pendant de nombreuses années. Je savais que ce "10 bornes" ne serait pas tout plat. Un orteil douloureux a failli me faire renoncer, mais j'ai eu envie de me faire plaisir !
Surprise sur place : l'inscription est gratuite, c'est assez rare pour être souligné !
Nous sommes environ 150 a nous élancer, je me poste entre la 10ème et 15ème place. Je ne connais pas grand monde et décide d'écouter mes sensations, de gérer aussi, si possible. En ce début d'été, je sais que j'ai besoin d'une vraie coupure : les entraînements sont difficiles, les chronos en course décevants et les sensations pas faramineuses. Je me dit donc en début de course de profiter d'une de mes dernières courses de l'été...
ça part plûtot vite, faux plat descendant. Ensuite on enchainera les kilomètres en oscillant entre "haute ville" et "basse ville", plutôt casse pattes !
La seule portion de plat nous invite à longer le Gers : c'est pour moi un révélateur, pas de jus, pas de capacité d'accéleration...Je me résigne, la forme reviendra.
La dernière surprise de la course est l'ascension de l'escalier monumental et ses 350 marches !!
Au final, j'ai réussi à reprendre 2/3 gus qui ont explosé mais j'ai craqué quand les 2 autres gars qui ont fait la course avec moi ont décidé d'accélerer... 10 ème place, anecdotique.
Allez promis, encore une ptite course en juillet et je me repose un peu !